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Section du PCF du Canton d'Agde membre du Front De Gauche
10 décembre 2012

Une de l'Humanité du 10/12

L'Humanité de ce lundi 10 décembre 2012

- le 9 Décembre 2012

 

Dans l'Humanité, ce lundi, la pauvreté en accusation

 

 

Premières victimes de la précarité et de la montée du chômage, les jeunes devraient être au coeur de la Conférence nationale de lutte contre l'exclusion qui débute aujourd'hui et doit tracer les lignes d'un plan visant à endiguer la pauvreté.

A lire dans notre édition:

  • La pauvreté frappe dur chez les jeunes
  • Vers un plan quinquennal contre l'exclusion
  • "Nous avons eu le sentiment d'avoir été marginalisés", entretien avec Agnès Naton (CGT)
  • Mal et racines, l'édito de Michel Guilloux

A lire aussi:

Témoignage: "Même sans écart, je ne m'en sors pas"

Pour être embauchée après son stage, Alice, 24 ans, accepte d’être payée 600 euros par mois. Loyer payé, il lui reste 310 euros.

Une somme de 624 euros mensuels. C’est ce qu’Alice gagne en tant qu’assistante de production. Officiellement, elle ne travaille que huit jours par mois dans la petite boîte parisienne qui l’a embauchée, après cinq mois de stage. Mais dans les faits, c’est souvent trois à quatre jours par semaine. Diplômée d’un master de réalisation audiovisuelle et d’un Institut d’études politiques, cette grande blonde de vingt-quatre ans vit les difficultés de son entrée sur le marché du travail comme un passage obligé.

« Je n’ai pas trop d’autres options », estime-t-elle. D’ailleurs, « mine de rien, le travail me plaît », assure-t-elle. Ses tâches sont multiples et lui permettent, d’après elle, de commencer à se faire connaître dans le milieu. Alors, elle a accepté ce contrat d’intermittence à 600 euros par mois, seule solution envisageable pour la garder à l’issue de son stage, selon la direction de l’agence. « J’ai dû négocier pour ne pas être toujours disponible en expliquant qu’avec ce salaire-là j’étais obligée de trouver quelque chose à côté », souligne-t-elle.

Elle partage un deux pièces, dans le 18e arrondissement de Paris, avec son copain qui, lui-même intermittent, gagne en moyenne 1 700 euros par mois. Aujourd’hui, elle paie donc la moitié des 985 euros de loyer et reçoit 180 euros d’aide au logement. « En théorie, on divise tout par deux. Mais à partir du 16 du mois, je n’utilise plus ma carte bancaire. Donc mon copain paie souvent plus que moi, ce qui commence aussi à peser sur notre couple », avoue Alice.

Organisée, elle note toutes ses dépenses dans un petit carnet et a évalué qu’il lui fallait 900 euros pour vivre. Mais elle n’a pas encore trouvé de boulot complémentaire, handicapée par la flexibilité que lui impose la boîte de production et parfois gênée par ses diplômes. « J’avais postulé pour une offre de vendeuse dans un magasin de vêtements. On m’a répondu non parce que j’avais fait Sciences-Po. » Son objectif dans les mois à venir : gagner 1 000 euros par mois et un peu de reconnaissance de son travail. Elle refuse de compter sur une aide de ses parents, qui d’ailleurs n’en ont plus vraiment les moyens. « Il y a un moment où il faut prendre son indépendance », affirme la jeune femme, pour qui l’envol s’avère bien difficile.

A découvrir aussi dans l'Humanité:

  • Florange: Ayrault embourbé
  • Grand reportage: ArcelorMittal, de l'acier et des hommes
  • Egypte: premier recul de Morsi, la lutte continue
  • L'armée égyptienne, toujours un Etat dans l'Etat
  • Sport: Emmanuel Petit: "Il y a urgnece, le foot amateur se meurt"

Toute l'actualité sur l'Humanité.fr

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