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Section du PCF du Canton d'Agde membre du Front De Gauche
17 décembre 2012

Actualités des luttes syndicales au 17 décembre

Le 12 novembre, le Figaro a publié un rapport de l'Observatoire de l'Entreprise qui indique qu'une fois encore les Français sont prêts à faire de grandes concessions (baisse ou gel de salaires, renoncer aux 35 heures, subir des périodes de chômage partiel) pour éviter un plan social. Justement, c'est qu'il ne faut pas faire. Une société qui a décidé de fermer une usine ne reviendra jamais en arrière. En ces temps de crise et de chômage important, il ne faut faire aucune concession au patronat. Bizarrement, la Charente Libre (journal du Groupe Sud Ouest) a mis une photo de Laurence Parissot en train de sourire.

Le 8 novembre, 300 salariés de Bricorama se sont donnés rendez vous devant le siège confédéral de FO à Paris, pour protester contre la plainte du syndicat contre les ouvertures illégales le dimanche, des 32 magasins. L'enseigne explique si les magasins restent fermés le dimanche, cela détruira 500 emplois, qui sont surtout des étudiants et des mères célibataires. Le 17 décembre, la centrale syndicale a été déboutée par le Tribunal de Grande Instance de Pontoise. L'enseigne ne payera donc pas l'amende 37 millions. Selon les magistrats, il n'y a aucune preuve objective que les magasins étaient ouverts, malgré l'interdiction judiciaire. Il aurait fallu montrer les tickets de caisse. Les plannings et les informations d'ouverture collectées sur le site internet ne sont pas valables. Or, aux Prud'hommes, les plannings des salariés, même sur papier libre, sont valable. L'avocat de FO a d'ores et déjà annoncé qu'il fera appel. Il y a quelques années, ce sont tous les salariés de Plan de Campagne, le plus grand centre commercial de France, aux Portes de Marseille, qui sont mis en grève contre les syndicats pour avoir le droit de travailler le dimanche. Il faut absolument trouver des solutions pour que les étudiants ne soient plus obligés de travailler, encore moins le dimanche, et que les femmes, surtout si elles élèvent seules leurs enfants, ne soient plus soumises à des emplois low-cost, à temps partiel subit. Un étudiant qui travaille pour payer ses études échoue plus facilement qu'un étudiant qui n'a pas d'emploi salarié.

Pour les syndicalistes, les 2 derniers mois étaient pourtant des bons mois.

Le 15 octobre dernier, la Justice a relâché 5 adhérents de la CGT de Roanne (Loire), surnommés par les médias, les 5 de Roannes. Leurs crimes : avoir taggué leur opposition à la Réforme des Retraites  de Sarkozy sur une route. Ils étaient condamnés, en première instance, à une amende de 2 000 €, chacun, et à l'inscription de leur condamnation au casier judiciaire. Ce qui leur aurait valu la perte de leur emploi. Lors du passage à la Cour d'Appel de Lyon, ils ont été soutenus par 1 500 de leurs camarades et de nombreuses. A la Fête de l'Humanité, Pierre Laurent, Secrétaire Nationale du PCF, leur a parlé et a apporté son soutien. C'est bien a preuve que quand les salariés sont unis dans la lutte, ils ne peuvent que gagner. EL PUEBLO UNIDO JAMAS SERA VENCIDO. Il faut maintenant que les autres syndicalistes condamnés sous la dictature anti-prolétarienne de Sarkozy, comme les camarades Xavier Mathieu, de Continental et Philippe Gallano, des ASF, soient libérés. Comme l'avait promis Hollande, lors de la campagne du Second Tour de la Présidentielle.

A propos des Conti, 680 salariés du site de Clairvoix ont déposé des dossiers pour licenciements abusifs auprès du Conseil des Prud'hommes de Compiègne. La chambre consulaire n'a pas su départager, chaque partie ayant eu chacune 2 votes. C'est donc un magistrat professionnel qui va se pencher sur les dossiers, en février prochain. Une longue bataille judiciaire est à prévoir, car quelque soit l'issue, soit les salariés qui seront déboutés, ou les dirigeant du fabriquant de pneus, ils ont déjà déclaré qu'ils feront appel.

Une autre bonne nouvelle, l'imprimeur Tembec a été condamné à dédommager la CGT Filpac de son entreprise. Durant 5 ans, la direction a empêché toute promotion aux secrétaires du CE et du CHSCT, tous deux syndicalistes CGT. Dans un premier temps, la Haute Autorité de Lutte contre la Discrimination et l'Exclusion avait classé la plainte, considérant qu'il n'y avait aucune discrimination syndicale. L'affaire a été présenté aux Prud'hommes, mais là non plus, il n'y a eu départage. Au final, la Cour d'Appel de Pau a reconnu la discrimination syndicale et a condamné l'employeur à dédommager la confédération et ses anciens salariés, à la retraite aujourd’hui. Chacun a reçu 1 500€ de dommages et intérêts. Selon le site internet, cgt.fr, cette victoire est gage d'avenir pour le syndicalisme en France.

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  • Retrouvez ici toute l'actualité des luttes sur le Canton d'Agde et les commune d'Agde, Vias, Bessan et Marseillan. Notre canton est connu pour ses stations balnéaires. Derrière la carte postale, la vérité est lamentable.
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