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Section du PCF du Canton d'Agde membre du Front De Gauche
19 décembre 2012

L'EPRA, ulitme rempart contre la pensée unique, mis à mal

Depuis l'année dernière, le Groupement d'Intérêt Public d'Echange des Programmes des Radios Associatives connaît une crise sans précédent, depuis sa création, en 1992. Cette bourse de programmes permet de mutualiser les programmes entre les radios adhérente au GIP. Cet échange peut avoir pour effet la diffusion d'un programme réalisé soit par une radio adhérente, avec ou sans l'aide technique et/ou humaine du GIP, soit directement par le GIP, par n'importe quel autre adhérent du réseau.

Ce programme d'échange, créé au départ par le Fond d'Action Sociale des travailleurs immigrés et de leur famille, soutenu par des radios locale, Radio France International, l'Institut du Monde Arabe et les pouvoirs publics, et est financé par l'Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l'Egalité des Chances. Les adhérents du réseau sont majoritairement (68%) situés dans une commune ou une agglomération signataire d'un Contrat Urbain de Cohésion Sociale.

Cette mutualisation permet aux adhérents de diffuser des programmes enregistrés par le GIP, mais aussi une source non négligeable de revenus. Chaque programme acheté par le GIP est souvent la principale source de revenu, car de nombreuses radios associatives refusent encore de vendre des espaces publicitaires.

Les adhérents n'achètent pas les programmes. Cette structure ne peut survivre sans les subventions. Depuis 3 ans, le programme d'échange voit ses ressources diminuées.

A la libéralisation de la FM sous les premières années Mitterrand, il y avait 3 500 radios libres. Actuellement il n'en reste plus que 171. La cause : la plupart ont été concentrés dans des grands groupes. Au départ, il s'agissait de réseaux qui mutualisait l'achat des musiques. Aujourd'hui, les réseaux de hier, créés dans les caves ou dans les greniers, sont devenus les chantres de la pensée unique du capitalisme. L'EPRA est un rempart. Mais reste la victime de la marchandisation de la culture, due à une décennie de la droite, qui a gouverné avec l'aide des grands groupes audiovisuels.

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