Quand les voeux du PCF provoque les pleurs du PS

Entre Noël et nouvel an, le CCN du PCF a présenté ses vœux en vidéo. Comme pour l'année dernière, ils ont fait parler d'eux. Au moins, les électeurs peuvent constater que nous nous sommes pas un parti agonisant, comme les médias veulent le faire croire.

Dans la vidéo de 3 minutes (à voir ici), le PCF prend des extraits des meetings et des interviews de François Hollande, lors de la campagne présidentielle et les compare à la réalité. Culture, Sécurité Sociale, Retour à la Proportionnelle pour les Législatives, Vote des Etrangers, Finance, Renégociations du Traité Européen et Fermeture des Usines, tous les thèmes importants aux yeux des communistes y sont rappelés. Nous voulons la victoire non pas d'un soi disant parti de gauche, mais d'une réelle politique de gauche, progressiste et améliorant le quotidien de tous les Français, ceux qui travaillent, ceux qui sont privés d'emplois, les retraités... bref, ceux qui galèrent.

La plupart des Ministre, dont la Porte Parole Najat Vallaud-Belkacem, regrette « le comportement du PCF qui doit prendre ses responsabilités », comprenez « arrêtez de vouloir être de gauche, et acceptez notre politique de droite ». Le PCF prend ses responsabilités, envers ses électeurs à qui il a demandés de voter sans conditions pour Hollande et les députés de la majorité. Les électeurs nous demandent de couper le cordon ombilical. Ils ne voient pas le changement promis lors de la campagne. Depuis l'arrivée de Hollande à l'Elysée, ce sont 1 700 personnes qui, chaque jour, vont s'ajouter dans les files d'attente à Pôle Emploi.

Sur les réseaux sociaux, les militants PS demandent aux Têtes Dures du Réseau FDG, si le PCF va refaire la même vidéo, en sous-entendant que les communistes vont rentrer dans le rang pour pouvoir un siège dans les conseils municipaux. Nos sympathisants leur demandent en retour si ils ont apprécié la performance de Jérôme Cahuzac, lors de l'émission Mots Croisés du 7 janvier dernier. La plupart le victimise. Nous ne voulons plus être les gamelleurs et les larbins du PS. Nous sommes là pour défendre le peuple, et non une gauche qui ne nous ressemble pas. Au second tour, le PS aura besoin de nous, et non l'inverse. Notre ralliement leur coûtera cher.