Ce qui aurait dû être l'intro à l'AG du 25/03

Selon l'Humanité du 6/03, la journée nationale de luttes contre l'ANI a été un bon début. Les manifestations ont rassemblé 200 000 personnes, 30 000 à Paris. A Montpellier, nous avons été 1 500. Il faut absolument continuer à faire connaître cet accord dans nos réseaux (amis, familles, collègues...) et bien expliquer les risques qu'il comporte. Pour Bruno Leroux, Président du Groupe Socialiste à l'Assemblée, il est « équilibré, qui dans, une période de crise, préserve l'emploi ». Nous savons que c'est faux. Michel Sapin, Ministre du Travail, approuve l'accord car selon lui, il garantira la création de l'emploi, quand la croissance sera de retour. 100 députés PS ont signé une déclaration demandant à leurs collègues de voter le texte dans l'état, au nom de la démocratie sociale. Tout comme Laurence Parissot.

Une loi antisociale est une loi antisociale, qu'elle soit approuvée par une majorité de droite ou socialiste. Elle doit être dénoncée. C'est ce que Pierre Laurent nous demande, lors de son discours d'introduction du Congrès.

Les attaques antisociales continuent. Dans les prochaines semaines, il y a deux grosses négociations : bien sûr les retraites complémentaires AGIRC/ ARRCO, mais aussi la Convention UNEDIC. Pour les retraites complémentaires, 3 confédérations syndicales (CFDT, CFTC et FO) ont d'ores et déjà déclarées qu'elles signeront le texte du MEDEF, qui désindexera de l'inflation le montant de la pension reversée. Pour la Convention UNEDIC , bien que l'ANI mette en place les droits au chômage rechargeables, le patronat demande que « ça ne coûte pas plus cher qu'actuellement », en remettant la dégressivité à l'ordre du jour et en évitant de prélever plus sur les salaire des cadres.

Ces deux mesures ne vont pas permettre le retour de la croissance. L'ANI non plus. L'INSEE reste pessimiste sur les perspectives du premier semestre 2013. A nous de trouver les solutions.