Vénezuela : la révolution continue avec Maduro
La dernière fois que nous avons évoqué du Venezuela ici même, ça a été en octobre, au lendemain de la quatrième victoire de Hugo Chavez. Suite à son décès en mars 2013 et une période de deuil, la campagne a commencé. Elle a vu s'affronter Capriles, qui a perdu les élections de l'automne, à Nicolas Maduro, le Vice Président de Chavez. Les médias occidentaux, notamment en France, n'ont pas compris la leçon. Pour eux, le chavisme n'est rien de plus une dictature. En les attendant s'extasier devant les réformes de Thatcher, on comprend leur haine du bolivarisme. Le soir de l'élection, Capriles s'est déclaré vainqueur. Le vrai vainqueur de l'élection, est Maduro. Sa victoire a été confirmée par la Commission Nationale Electorale, avec 50,7% des voix, soit 272 000 voix de différence d'avec Capriles.
Les supporters de la droite, certainement avec le soutien de Washington, ont provoqué des émeutes, dans la semaine, qui a suivi. Un coup d'état n'est pas à exclure. Déjà, les parlementaires de la droite ont boycotté la cérémonie d'investiture.
Le mandat de Maduro ne sera pas de tout repos. Des régions entières restent à pacifier. Elles sont toujours victimes des narcotrafics, soutenus par la CIA. On espère qu'il continuera le travail de Chavez, sur l'éducation. Rappelez la citation de Simon Bolivar « Le premier devoir du gouvernement, c'est d'offrir l'éducation au peuple. »Sous son prédécesseurs, 17 universités polytechniques ont créées. En 10 ans, le nombre d'étudiants est passé de 800 000 à plus de 2 millions. Avant la révolution citoyenne, l'éducation secondaire a été réservée à une élite bourgeoise. L'idée de Chavez est de faire un système éducatif créé avec le peuple. Selon Cathy Cebe, qui a suivi la campagne de Maduro pour l'Humanité, il reste beaucoup de travail à faire dans ce domaine. Mais ; comme dirait Mark Twain, « ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait ». Souhaitons du courage à notre camarade vénézuelien.