Il est possible de faire autrement

Ne devrait-on pas jeter un regard curieux sur la mise en place d'un système : L'ECOSOCIALISME en Amérique du Sud. Dans ces pays, et malgré le voisinage des puissants Etats-Unis, qui prirent, pendant plusieurs décennies, une part primordiale dans l'installation de dictatures que l'on a connues, le changement est une réalité. On peut mesure le chemin parcouru depuis la mise en place des gouvernements progressistes :

• la pauvreté a beaucoup reculé

• la croissance progresse régulièrement

• les salaires ont augmenté favorisant le pouvoir d'achat donc la consommation intérieure.

Les décisions sont prises après avis des peuples. Cette politique anti-austéritaire a fait fondre la dette publique.

Chez nous, la politique super-arbitaire :

• ruine l'industrie

• fragilise commerce et artisanat

• créé une armée de chômeurs que le patronat utilise pour :

  • geler les salaires, voir les diminuer

  • chantage à l'emploi

  • chantage aux délocalisations

  • alimenter les licencier.

Le redressement économique de notre pays passe par une augmentation des salaires, des retraites, des minima sociaux. Ce qui redonnerait vie à l'économie. Il faut aussi, et c'est impératif, réindustrialiser le pays, pour la création de véritables emplois, et non plus virtuels. Cette relance économique ne peut être assurée et soutenue que par la création d'une vraie banque publique qui favoriserait l'accès au crédit à taux faible aux PME et aux SCOP que pourraient créer les salariés en obtenant des droits nouveaux.

Ce qu'ont réalisé les peuples d'Amérique du Sud, notre peuple peut le faire, s'il trouve la détermination et, ainsi, entraîner les autres peuples européens.

Mais, il faut que les citoyens s'emparent de leur destin, qui est dans la lutte unie et dans le rassemblement populaire. Il est important que ce ce rassemblement s'appuie sur une volonté de changement de la société.